Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Actus Le CDJ donne raison à Jean-Denis Lejeune et Michelle Martin contre SudPresse Par Samuel Bertil-Publié le Lundi 20 Août 2012 à 16:30 Lu 5576 fois Le rédacteur-en-chef adjoint du groupe de presse a dabord reconnu à demi-mots le scénario, expliquant quune information était parvenue au journal, pour ensuite se retrancher derrière le secret des sources. Il a aussi jugé étonnant que Michelle Martin envisage de porter plainte. 69 Perçu, célébré et désiré par André Breton : Tout porte à croire quil existe un certain point de Rencontre sereine entre Jean-Denis Lejeune et Michelle Martin Si, en début de rencontre, Michelle Martin sest montrée plutôt sûre delle, elle a pleuré en fin dentretien. Jean-Denis Lejeune a souvent, comme on le comprend, été submergé par lémotion. 12Lors de leur première rencontre, Michelle Martin révèle quelle souhaite écrire un livre sur la condition des femmes et non sur lorigine de son inculpation : Autre extrait du livre : La médiatisation de ces affaires rend leurs protagonistes plus familiers grâce, en particulier, à la télévision, la seule perception que la plupart des citoyens ont de leur justice se limitant à sa mise en forme télévisuelle. A longueur de mois, les familles des victimes sont interviewées pour savoir si elles sont satisfaites du cours de lenquête, puis de la sévérité du verdict, enfin de la possible libération du condamné. Il sagit en fait dune dérive qui consiste à muer les victimes en agents de la répression, alors que, comme dit ci-avant, elles ne sont certainement pas impartiales quant au sort à réserver au coupable, raison pour laquelle, dans notre droit, elles nont même pas voix au chapitre à ce sujet. En les plaçant au centre du dispositif pénal, on leur fait jouer un rôle qui nest pas le leur, tout en les privant par ailleurs de ce qui leur revient de droit, à savoir, avant tout autre chose, que leur douleur soit prise en compte. La victime se transforme à tort, via les médias, en agent de la répression? Il faut admettre que le point de vue des victimes ne peut pas guider la justice. 23 de la perpétuité, ça fait combien en année civile? Que ces réseaux vous reconnaissent pour que vous puissiez aimer ou partager des articles ou ajouter des commentaires En cliquant sur Sinscrire, je reconnais avoir pris connaissance de la du HuffPost et des droits dont je dispose sur mes données personnelles Ce rendez-vous avec la femme responsable de la mort de sa fille, Jean-Denis Lejeune la redoutait. Pendant lentrevue, il sest souvent raccroché à des notes. Propos rapporté par Metdepenningen Marc, Boycottez le livre sur Martin!, op cit. Au monastère de Malonne où sera accueillie Michelle Martin après sa libération, les Sœurs Clarisses se refusent à tout autre commentaire que le communiqué diffusé ce matin dans lequel elles expliquaient leur choix. Du côté des familles des victimes, cest lincompréhension. Me Beauthier, lavocat de Jean-Denis Lejeune et de Laetitia Delhez, a introduit ce mardi un pourvoi en cassation. Michelle Martin : à quoi ressemblera sa vie au couvent des Clarisses? Le dossier créé autour de la libération conditionnelle de Michelle Martin sur Justice-en-ligne cliquez ici a exposé ce qui préside, dans notre société se voulant humaniste et démocratique, à la répression pénale de manière générale et à la politique dexécution des peines privatives de liberté en particulier. Il est également renvoyé à linterview donnée par Philippe Mary à Justice-en-ligne sur ces questions La Justice est-elle laxiste? Les victimes sont-elles oubliées? Pourquoi les prisons sont-elle.. Jean-Denis Lejeune avait refusé la première demande de médiation de Michelle Martin, en 2008, évoquant notamment le refus de pardonner. Lobjectif dune médiation réparatrice nest pas de pardonner ni dexcuser mais dexprimer ses sentiments. Il sagit dun espace de dialogue à travers lequel on peut notamment obtenir des réponses à ses questions. Or cest précisément la démarche de Jean-Denis Lejeune. Une médiation permet également de négocier une indemnisation ainsi que les conditions de libération de lauteur. Même si le juge reste maître de la décision. Dans le cas précis, on imagine que la démarche entreprise plus tôt aurait pu éviter bien des remous Ce jeudi 20 décembre, sous le titre Michelle Martin aperçue à Knokke, le journal Metro-dont le format impose un traitement bref et circonstancié-énonce ce quil y avait lieu de rapporter pour en rester au niveau factuel : Le bourgmestre L. Lippens a été contacté au téléphone par un coiffeur local qui sest étonné que son personnel ait pu être amené à coiffer Michèle Martin qui sest présentée dans son salon. Larticle du genre brève chute sur le fait que ce faisant, lintéressée nest nullement en contravention avec les conditions de sa libération. Dont acte.