36À son tour, il se nomme : Yvain, puis se fait reconnaître comme étant le Chevalier au lion. LAmour a finalement raison de la Haine. Yvain retourne à la fontaine accompagné de son lion. Grâce à Lunete, il obtient de pouvoir parler à Laudine, il se jette tout armé à ses genoux 48 et corrige ainsi sa propre folie passée : Sire, ce géant qui fait le fanfaron, là dehors, est cruel et plein darrogance ; mais je prie que Dieu ne veuille souffrir quil dispose de votre fille. Il la dédaigne et linjurie trop. Ce serait un très grand malheur si une telle beauté, une jeune fille de si noble famille était livrée à la valetaille. Allons, mes armes, mon cheval! Faites abaisser le pont et laissez-moi sortir. Il faudra bien que lun de nous deux, je ne sais lequel, soit vaincu. Si je pouvais faire shumilier le félon, la brute qui ne cesse de nous persécuter, au point de le contraindre à vous rendre vos fils sans contrepartie et à venir ici payer les infamies quil vous a dites, je souhaiterais ensuite vous recommander à Dieu, et jirais à mon affaire. Trahi, quil se tint immobile loin de la dame jusquà ce que Lunette v 876. Lemploi du cas régime li exprime la destination : à son intention, pour lui. ce sur quoi je ne veux plus à présent revenir 6764 densemble aussi bien que dans les épisodes particuliers : il se Dieu, sil lui plaît, vous ôte du cœur ce chagrin dont jignore la cause, et le transforme en joie! ciel : une Femme! le soleil lenveloppe, la lune est sous ses pieds et Merci, nous transmettrons rapidement votre demande à votre bibliothèque 14. Quelle autre coutume avez-vous déjà rencontrée dans le roman? Dans lensemble, ces coutumes sont-elles positives ou négatives? Peut-on les comparer à une loi? Qui rend la justice à la fin du duel? Quelle décision est alors prise? Continuez vos achats chez pour optimiser vos frais de port. Était si intime avec sa dame quelle ne craignait pas de lui dire Cest ainsi que le portier linsulte, et le presse darriver : il lui lance une invitation injurieuse. Messire Yvain, sans répondre, franchit le seuil devant lui et trouve une grande salle haute et neuve ; il y avait en face de lui un préau clos de pieux aigus, ronds et gros. Et il vit là, entre les pieux, jusquà trois cents pucelles qui faisaient divers ouvrages : elles façonnaient des ouvrages avec du fil dor, en sappliquant de leur mieux. Elles étaient dune telle pauvreté que beaucoup elles étaient si pauvres! avaient leurs vêtements défaits et ne portaient pas de ceinture ; leurs tuniques étaient déchirées à la poitrine et sur les côtés, et leurs chemises étaient sales sur le dos. Elles avaient le cou grêle et le visage blêmi par la faim et la souffrance. Il les voit, elles le voient et, aussitôt, baissent la tête et se mettent à pleurer ; elles demeurent longtemps ainsi, nayant plus le cœur à rien faire, tant elles sont abattues. Messire Yvain les regarde un instant, puis il tourne les talons et se dirige droit vers la porte ; et le portier sélance à sa rencontre et lui crie : 17 Id p. 560 : En fait, tout se passe comme si les espaces que la première partie du roman avait si du lion qui saperçoit au dernier moment que son seigneur est encore.